Lieu : Bouverie - Horaires

"Les cyclos de Charlieu" ne sont pas une association, ni un club sportif. Ils existent pourtant depuis plus de 50 ans.

Ceux d'aujourd'hui ont peu à peu pris la place. Ce sont des mordus de vélo, indépendants, qui aiment
rouler ensemble
pour le plaisir de pratiquer les routes autour de CHARLIEU. Tout amateur peut se joindre au groupe.
Un seul mot d'ordre, outre la bonne humeur, se retrouver au point de ralliement : PLACE DE LA BOUVERIE - CHARLIEU
L'été le rendez-vous est à 8h00
. Les autres saisons, c'est à 13h30.
Les rendez-vous ont lieu les mardis et vendredis.

Flash défilant hiver

Horaires des sorties-cyclos, le mardi et le vendredi : 13h30 - place de la Bouverie - CHARLIEU

mercredi 31 janvier 2024

Salut l'Ami DANIEL !


Je n'avais pas prévu de rédiger de nouveaux articles sur ce Blog des Cyclos Charliendins. Pendant des années, il a été un moyen d'échange dans le groupe, permettant de rester informés des sorties, de mettre en relief les fêtes, les rires et autres incidents du groupe. Mais les technologies évoluent  et les boucles sur WhatsApp désormais remplacent et autorisent une communication plus rapide et plus commode. 

Et puis DANIEL s'en est allé...

Il fallait bien lui rendre, en quelques mots, l'hommage qu'il méritait, lui qui se plaisait à lire les lignes de cette rubrique amicale. Un hommage qui reste en ligne, accessible pour ne pas oublier les amis trop vite disparus


Cela fait bien des années qu'il partageait ses sorties vélo entre ses amis de toujours et le groupe des cyclos charliendins.  Bernard AUROY servit sans doute d'agent de liaison. 


Daniel était l'ami de tous. Il était sur son vélo comme dans la vie : tranquille, calme, souriant ; un compagnon sympathique et agréable. Pas de coups d'éclats inutiles, pas de sprints intempestifs, pas de mise au défi des copains.  Tranquillement, sereinement, il suivait l'allure, quels que soient les terrains ; jamais devant, jamais derrière, toujours capable d'ajuster son allure. Il avait sans doute vécu toute sa vie ainsi, dans la maîtrise, dans la satisfaction et le plaisir de son métier, de ses loisirs, de sa famille et de son entourage.


Lors des voyages annuels - au viaduc de Millau, au Ventoux ou au Mont-Dore-, pas de folie, pas de fantaisie débordante... une présence rieuse et amusée. Il s’intéressait à tout avec intelligence et pertinence. Daniel avait du talent pour occuper sans bruit une place irremplaçable. Avec toujours la pleine conscience d'être heureux. Et il n'hésitait pas à le dire. Daniel était une sorte de philosophe qui n'avait pas besoin de grands mots pour dire ce qu'il ressentait. On le voyait sur son visage et son sourire permanent.  


Il avait la finesse de l'humour. Les histoires qu'il racontait étaient de cette veine. Je me souviendrai toujours de son plaisir à rapporter la mésaventure de  Bernard qui a failli rater le Tour de France en 2018, au Grand Bornand. Il avait tenu à ce que je raconte moi-même l'anecdote sur le blog (1). Il aurait bien su le faire lui-même, tant il avait le mot juste pour dire les choses.

Et puis Daniel avait le sens artistique. Outre la guitare de sa jeunesse, le  goût de la musique et le plaisir du cinéma, avec Josiane, il y a trois ans, ils se sont choisi au Clos Saint Gildas, le plus bel appartement de Charlieu. Perché sur la colline, un espace restauré dans cet ancien monastère du 17ème siècle. Un petit nid ensoleillé, au balcon protégé par des colonnades du plus bel effet, où il pouvait se consacrer - quand il ne jardinait pas - à la peinture pour laquelle il ne manquait pas de talent. 


C'est là que la maladie ne l'a plus lâché. Avec la même sérénité, le même calme, il y fit face patiemment, courageusement. En l'interrogeant, il semblait que rien ne pouvait ébranler sa confiance. Il parlait volontiers de ses rythmes de déplacements et de traitements, qui de plus en plus souvent changeaient, au gré de l'avancée de la maladie. Josiane nous a dit qu'il était resté positif et lucide jusqu'au bout, entouré de ses enfants. Je l'ai déjà dit, tout en maîtrise, comme le bon apiculteur qu'il avait été : ne jamais s'affoler, ne jamais faire de mouvements brusques. Son visage est resté apaisé.


Ta vie, Daniel, est une leçon. Merci. On t'aimait bien, on se souviendra de toi. Salut l'artiste !



   (1) ARCHIVES 17 février 2019 - clic ici"Bernard et la galéjade de l'année 2018 !"

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