Lieu : Bouverie - Horaires

"Les cyclos de Charlieu" ne sont pas une association, ni un club sportif. Ils existent pourtant depuis plus de 50 ans.

Ceux d'aujourd'hui ont peu à peu pris la place. Ce sont des mordus de vélo, indépendants, qui aiment
rouler ensemble
pour le plaisir de pratiquer les routes autour de CHARLIEU. Tout amateur peut se joindre au groupe.
Un seul mot d'ordre, outre la bonne humeur, se retrouver au point de ralliement : PLACE DE LA BOUVERIE - CHARLIEU
L'été le rendez-vous est à 8h00
. Les autres saisons, c'est à 13h30.
Les rendez-vous ont lieu les mardis et vendredis.

Flash défilant hiver

Horaires des sorties-cyclos, le mardi et le vendredi : 13h30 - place de la Bouverie - CHARLIEU

mardi 3 juillet 2018

Vachement bien l'AUBRAC !


L'AUBRAC, belle race de vaches à viande
Lundi 25 juin

Ils s'étaient donné rendez-vous sur la place de la BOUVERIE, là où les plus beaux bestiaux se pavanent les jours de foire... Hasard ? Non, c'est le lieu habituel de ralliement du cheptel des cyclos charliendins qui sillonne le Brionnais et le Charolais, semaine après semaine, comme les paysans autrefois labouraient leurs champs derrière les paires de bœufs.

Dans des bétaillères modernes, ils avaient bien amarré leur monture, les tenant fermement par les cornes du guidon, pour aller parcourir le Tour de l'AUBRAC, autre lieu vachement bien ! 

Rassemblement, avant la première étape.
Aumont-Aubrac ! Rendez-vous à la première stabulation dans un théâtre de verdure aux gradins en béton. De là, ce fut la chevauchée vers LAGUIOLE, par deux itinéraires : d'une part celui des jeunes fringants et d'autre part celui des estropiés, des convalescents et des vélo-assistés...
Petits villages, églises romanes, prairies fleuries sur ce plateau d'altitude. Régal des yeux, sous le soleil ardent tempéré par une petite brise du nord.
Tous arrivèrent au but, sans tarder, pour un apéritif bien mérité.

Mardi 26  juin
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Ce matin encore le groupe se brise en deux. 
Les moins affûtés visitent la célèbre coutellerie de Laguiole, l'atelier du maître artisan Honoré DURAND.
Les costauds partent pour une mise en jambes. Une soixantaine de kilomètres plus tard, et quelques belles bosses gravies allègrement, ils reviennent se restaurer, prêts à faire la sieste devant la télé, pour le Mondial et son France-Danemark. "Match vraiment nul" dirent les déçus, "match intelligent" dit le Boss, qui avait connu, avant sa carrière de cyclo, une longue expérience avec les footeux roannais. La suite de la compétition les départagera.
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Quelques uns du Goupe 2
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Les autres remontent avec plaisir sur le plateau de l'Aubrac, manière de voir de nouveaux villages bien conservés, Sainte Urcize, Nasbinals, Aubrac, de contempler les multiples variétés de fleurs  et sentir sans se lasser les bonnes odeurs de foin coupé.

Daniel choisit de faire bande à part, pour rejoindre seul l'hôtel, tandis que le groupe poursuit tranquillement la randonnée. Guère plus de 50 km aux compteurs mais un beau parcours concocté par notre fameux duo (couple ?) de Tour-Operators.


L'église romane de NASBINALS
Mercredi 27 juin

La journée était consacrée à l'Abbatiale de CONQUES, célèbre joyau de l'art roman, niché à mi-pente depuis des siècles, pour accueillir les pèlerins se dirigeant vers Saint-Jacques de Compostelle.

Les calculs savants de maître Pierre avaient réparti dans les voitures les simples touristes et conservé les places des vélos pour le retour. En effet, les rouleurs patentés choisissent de faire le trajet aller à vélo. Mais comme pour les manifs, les chiffres sont discutés : 70 km selon les organisateurs, 90 pour les participants ! et beaucoup plus pour notre ami Gilles qui, tête baissée, est monté seul et décidé jusqu'à Conques, tandis que les autres l'attendaient au rendez-vous pique-nique ! Beau site en bordure du Lot, temps de repos et de baignade.

Là ce fut le clou de la journée : le grand bain du chef dans son plus simple appareil. Les paparazzis ont bien sûr sévi au bon moment mais par respect pour la nudité et l'autorité du prince, ils renoncèrent à diffuser images et vidéos ! Peut-être en trouverez-vous la bande-annonce  sur Facebook ou sur Instagram prochainement. Pour l'instant contentons-nous de l'observer tester la fraîcheur de l'eau sous l’œil attendri et néanmoins protecteur de son assistante préférée !

Conques nous a livré ses secrets, en particulier le tympan de l'abbatiale, avec ses sculptures bien conservées et encore en partie colorées qui révèlent les bonheurs et les malheurs du jugement dernier. Il faut prendre le temps de voir les détails, ce sont les bandes dessinées du XIème siècle. Difficile de comparer, mais pour l'auteur de ce petit article, la finesse, le style et l'esprit du Narthex de Charlieu demeurent irremplaçables.

Abbatiale de Conques : le tympan du Jugement dernier
Deux seuls, courageux pour parcourir les 800m de dénivelé, font le retour à vélo : L'Alain et le Jean-Pierre. Bien sûr ils étaient douchés, parfumés et désaltérés lorsque le gros des troupes rappliqua.

Fin de la rando ... Quelques uns et quelques unes avaient réservé leurs efforts pour la soirée dansante. Nanou attendait cela depuis l'an dernier à Annecy ! Ce fut donc endiablé comme toujours et ... Maryse la fiancée du D.J. fut parfaite comme la veille avec son prestidigitateur favori !

Retour arrière. Le matin fut un beau moment de découvertes : d'abord Espalion, Saint-Côme d'Olt,  Estaing et Entraigues-sur-Truyère

Quelques photos glanées lors de ces visites :




Mercredi 27 juin 

Et puis en quittant les lieux, juste avant le départ pour CHARLIEU, il y eut la photo souvenir. "Faut-il nous quitter sans espoir ...?" chantaient les uns. "A  la prochaine" clamaient les nouveaux venus qui ont su apprécier ces belles journées.

Les 27 participants à la sortie AUBRAC


Mais, déjà notre Cheffe reconduite à son poste à l'unanimité, et son vieux complice, parcourent les dépliants touristiques pour une nouvelle aventure.

Il paraît que le LUBERON serait apprécié par beaucoup.

Mais à voir les soucis de santé de certains participants, ne serait-il pas judicieux de penser à une semaine de thalasso ?

Wait and see, disent les anglais ! En tout cas, Charly est déjà prêt à enfourcher son vélo, tellement cette année, la frustration était grande.

Alors ...  Vive la sortie cyclos 2019 !









  

jeudi 14 juin 2018

Ils sont venus, ils sont tous là ...

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Pierre accueille et soutient les migrations de CYCLOS, 
sans réserve ni conditions ...

Les Cyclos de CHARLIEU aiment bien leur sortie annuelle ! Celles qui ont eu lieu depuis quelques années en Alsace, au Ventoux ou à Millau ... sont restées dans les mémoires pour le vent, la pluie, le froid. A Saint Jean du Gard ou au lac d'Annecy l'an dernier les conditions furent plus favorables mais bien d'autres rires et plaisirs restent gravés.

Cette année, ils prévoient  leur migration au cœur de l' AUBRAC, hébergés à Laguiole, un lieu très aiguisé, parfait pour les plus affûtés !

Pierre, le tenancier du Grand Couvert de Saint-Nizier, leur avait donné rendez-vous dans sa maison d'hôtes.

Pierre le Bon ? toujours, Pierre la Brute ? seulement quand il écrase ses pédales, Pierre le Truand ? jamais ! Hier c'était Pierre la Douceur, entouré - comme par hasard ?- aux fourneaux et au service de Jackline le Charme, vraie Tour Operator pour l'accueil des migrants venus de Charlieu et des alentours, prêts à partir pour le sud-ouest.

Rien ne fut oublié : ni les dépliants touristiques, ni les itinéraires de sorties, avec toutes les options possibles :  "rando santé fragile", "sortie post-opération", "circuit convalescent", "balade pré-opératoire", etc. Un régal, sans négliger la  journée culturelle vers Conques, son village et son abbaye, que certains rejoindront peut-être à vélo.

Mais ce fut d'abord une leçon de géographie au tableau blanc. Leçon magistrale de notre hôte, avec routes, autoroutes, voies navigables et tutti quanti. Impossible de se perdre durant le déplacement jusqu'au point de ralliement où le pique-nique sera pris dans un théâtre de verdure. Un vrai bonheur espéré pendant quatre jours.

Après la description du plateau de l'AUBRAC et avant l'apparition du plateau de fromages, ce fut un déferlement de cocktails couleur anis ou menthe à l'eau, d'amuse-bouche et autres verrines au goût de fraises. Ils avaient surtout mis les petits plats dans les grands ... Chapeau !

Puis ce fut encore quelques gâteaux, brioches et autres biscuits  variés. Là, il fallut bien passer aux choses pratiques et concrètes.

Le convoi migratoire fut construit en 3 schémas et 2 flèches sur le tableau. Quelques gars ou filles à placer dans 5 ou 6 voitures, des vélos à droite, des vélos à gauche. Et en 5 minutes tout était plié !

Restait à partager une dernière prestation, pas plus notée au carton d'invitation que les précédentes : le fin du fin ... que dis-je ? de la FINE, fine poire, fine verveine, que quelques ingrats refusèrent avant que d'autres plus polis ne s'abreuvent pour le seul plaisir de faire plaisir ... à leur hôte.
 
Que se passa-t-il ensuite ? L'auteur de ces lignes ne put rester jusqu'à l'aube ! Sans doute le 25 juin en saura-t-on un peu plus... Pierre l'accueillant dut-il faire comme Saint-Martin, offrant manteaux et  couvertures aux derniers pèlerins qu'il refusa d'expulser ?



A suivre : prochain numéro à Laguiole ... 


 

 Merci les "éclopés", non merci les amoureux. Enfin, je veux dire : merci de nous aimer !

 

lundi 1 janvier 2018

Paroles des chansons - parodies de G. Moustaki et H. Salvador


Paroles des chansons


"Les amis de Georges"

(G. Moustaki - parodie Paul Giraud)


Les amis de Georges étaient un peu routards
Ils prenaient leur vélo et rentraient souvent tard.
Ils semblaient tous issus de la même famille
Timides et paillards et tendres avec les filles.
Il était né avant, avait couru souvent
Mais à quatre-vingts ans était encore présent
Et s’il lui arrivait de ne plus pédaler
C’est qu’une maudite corde, l’avait désarçonné.

Les amis de Georges, c’étaient des p’tits jeunots
Qui connaissent Bardet, Barguil, Thibaud Pinot.
Lui il prenait la roue des champions du vélo
Aimar, Pingeon, Altig, Simpson et Mastrotto !
Tous les jours il soignait ses terres et ses bestiaux,
Le dimanche il partait chevaucher son vélo
Les mains haut du guidon, toujours le grand plateau,
Pour n’pas se faire lâcher, fallait tirer du gros.

Les amis de Georges, on les reconnaissait
Amateurs de fiesta mais pros sur le vélo.
Ils ont même remarié Nanou avec Michou,
C’était à Rémuzat, à côté du Ventoux.
Georges était là bien sûr et Marcelle à côté
Pour faire la haie d’honneur et biser la mariée.
Discret et réservé, souriant et amusé
Il n’est pas le dernier à aimer rigoler.

Le rythme a décliné, le vélo a faibli,
Ils attendent l’ami Georges pour de nouvelles sorties.
Quand il sera debout, quand il sera guéri,
Ils reprendront les routes de Mars ou de Pouilly.
Après le Beaujolais, les monts du Brionnais,
Ils se retrouveront dans vingt piges, non de non !
Pour fêter les cent ans de leur ami PEGON.

 
"Eh, Eh, JoJo est arrivé"

 (parodie Paul Giraud de "Zorro est arrivé" de H. Salvador)

Sur notre vélo on pédalait, on était fatigués,
Quand tout à coup, derrière not’dos
Parut un type costaud.
Il nous coinça comme une furie
Et méchamment nous dit :
« Z’avez largué le Vieux en bas ?
Ça les gars, ça s’fait pas ! »

Puis il nous rattrapa
Et alors ?
Puis il nous engueula
Et alors ?
Puis il nous dépassa
Et alors, et alors ? Eh … Eh …

JOJO est arrivé, sans s’presser…
Le grand JOJO, le beau JOJO,
Avec son casque et son beau vélo !

Sur son vélo il pédalait un soir avant l’été
Sur la route de la Chapelle
En toute tranquillité.
Quand tout à coup, de sa portière
Un chauffard l’explosa
Et très méchamment il lui dit
« Les Vieux, ça reste au chaud
Ou on les met K.O. ! »

Puis il l’empoigna
Et alors ?
Puis il le ficela
Et alors ?
Puis sous ses roues il le glissa
Et alors, et alors ? Eh … Eh …

JOJO est arrivé, sans s’presser…
Le grand JOJO, le beau JOJO,
Avec sa gourde et son beau maillot,

Deux mois plus tard, ressuscité il partait pédaler
Sur la route de la Teyssonne, peinard y’avait personne.
Quand tout à coup devant sa roue
Une corde tendue surgit,
Le renversa, groggy.
« Les vieux bigleux, ça reste au pieu,
Moi j’ fais passer mes bœufs ! »

Puis il le releva
Et alors ?
Puis il le secoua
Et alors ?
Puis chez Marcelle, il l’embarqua
Et alors ?
Sur son lit il le déposa !
Et alors ? Et alors, Eh … Eh …

JOJO est arrivé, sans s’presser…
Le grand JOJO, le beau JOJO,
Avec maillot et genoux râpés,
Avec des bleus et des os brisés
Son casque rayé et l’vélo crevé !

Ah ! Ah ! Sacré JOJO.