Lieu : Bouverie - Horaires

"Les cyclos de Charlieu" ne sont pas une association, ni un club sportif. Ils existent pourtant depuis plus de 50 ans.

Ceux d'aujourd'hui ont peu à peu pris la place. Ce sont des mordus de vélo, indépendants, qui aiment
rouler ensemble
pour le plaisir de pratiquer les routes autour de CHARLIEU. Tout amateur peut se joindre au groupe.
Un seul mot d'ordre, outre la bonne humeur, se retrouver au point de ralliement : PLACE DE LA BOUVERIE - CHARLIEU
L'été le rendez-vous est à 8h00
. Les autres saisons, c'est à 13h30.
Les rendez-vous ont lieu les mardis et vendredis.

Flash défilant hiver

Horaires des sorties-cyclos, le mardi et le vendredi : 13h30 - place de la Bouverie - CHARLIEU

vendredi 4 juin 2021

C'est beau le vélo sous l'orage... mais humide quand même !

      Belle sortie ce mardi 4 juin. Direction Chauffailles via Tancon. Puis le viaduc de Mussy-sous-Dun et Anglure, pour atteindre le col de la Cépée.

Beau temps et paysages verdoyants. Sous un passage ombragé, au faux plat descendant, j'ai même entendu l'un des cyclos citer Depardieu dans le texte : "On n'est pas bien, là ! A la fraiche, décontractés du g...". Souvenir culte des Valseuses  de Bertrand Blier.

Il fallut rien de temps pour rejoindre La Clayette. Les grands et costauds devant, les autres dans le sillage avec la seule ambition de ne pas lâcher les roues.

Devant le château,  bref arrêt afin de jouer complaisamment les figurants dans une séquence télévisée que préparait FR3, pour la prochaine brocante du village. Curieux, ne pas s'abstenir : c'est à voir sur FR3 Bourgogne, le 17 juin à 18h (ou 19h) si j'ai bien retenu l'annonce du caméraman. 

Sitôt sur la route de Charlieu, la pluie se fit un plaisir de nous accompagner. Quelques gouttes espacées d'abord, puis une averse magnifique. Il fallut se résigner à s'arrêter à Chateauneuf. L'orage gronda, la pluie s'intensifia et le parapluie de Pierre, trouvé à la Mairie, ne suffit pas à nous abriter. Un avant-toit s'offrit à nous et quand il sembla que les gouttes baissait de rythme, on repartit.

L'orage redoubla, la nuit semblait déjà là. L'averse nous traversa allégrement et les camions n'hésitèrent pas  à nous asperger au passage. Un bonne douzaine de kilomètres à nous rincer jusqu'aux os. Il y avait longtemps qu'on n'avait pas connu un tel plaisir. 

A l'entrée de Charlieu, il ne tombait plus que quelques gouttes, avec presque une lueur à l'ouest qui s'apprêtait à nous jouer "Un Charlieu, un soleil".

Alors un selfie rapide de Guy pour marquer le souvenir et ... retour à la casa sans tarder. Pierre qui avait promis "open bar" à l'arrivée était déjà parti se sécher à Saint-Nizier.  Maxime Le Forestier l'avait chanté : "On choisit pas sa famille"..., mais on devrait parfois mieux choisir ses copains !😜

Transpercés de pluie, mais joyeux !

Strava m'apprend au retour que Francis et André avaient choisi de rouler ce matin. Veinards, ils n'ont bénéficié que du soleil !
A bon entendeur ...

Mardi 8 juin, retour aux horaires d'été . 

Rendez-vous à 8 heures, place de la Bouverie.


Et puis quelques heures après, une nouvelle photo m'est livrée généreusement. Le quintette n'est plus qu'un quatuor. Le selfie, ce n'est pas son truc à Pierre. Par modestie naturelle, il avait choisi d'être discret en restant derrière l'objectif. Merci l'Ami. La classe, quoi !


 

mercredi 2 juin 2021

On a vu passer les coureurs du Critérium du Dauphiné..

"Le mardi, c'est ravioli" selon la fameuse réplique du film "La vie est un long fleuve tranquille".

Mais chez les cyclos, "Le mardi, c'est la sortie" ! Hier, c'était pour voir passer les coureurs du Critérium du Dauphiné. Sa troisième étape partait de Langeac et venait se terminer à Saint-Haon le Vieux, joli bourg rural de la Côte Roannaise. Un petit détour par Vivans et la Pacaudière, et nous y étions juste à l'heure. 

Voir passer ? C'est une expression excessive, tellement on a à peine eu le temps d'ouvrir les yeux. La ligne d'arrivée était inaccessible aux spectateurs, on s'était donc placés aux 500m, le point de vue était privilégié. : on ne pouvait pas les manquer.
Ils sortirent du rond-point d'Ambierle-Renaison pour grimper la côte de Saint-Haon. L'allure était déjà maximale, les sprinters bien en ligne derrière leur poisson-pilote.  
Nous eûmes dix secondes ! dix secondes seulement pour apercevoir le peloton, juste le temps au spectateur ébahi de dire deux fois "putain, t'as vu la vitesse où ils montent ! ". Et ils n'étaient plus là !

Un quasi mirage. Il suffit de laisser défiler la vidéo pour le vérifier. 


Heureusement que quelques coureurs lâchés dans les derniers kilomètres eurent l'élégance et le talent de nous offrir un passage à vitesse sinon réduite, du moins raisonnable. Merci aux Julien Bernard, Florian Sénéchal, Warren Barguil, de s'être montrés... disons plus coopératifs !

Trois Cofidis attardés... pour notre plaisir
Ils arrivent pour disparaitre aussitôt ! 















Quelques hectomètres plus haut, c'était déjà la remise des bouquets et des maillots. L'italien COLBRELLI avait réglé ARANBURU au bout d'un sprint massif. Et l'autrichien POSTLBERGER conservait son maillot de leader conquis la veille.

Un petit coup d'œil sur la vidéo du sprint final donnera une idée de cette fin d'étape. Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous, pour un bref résumé .

à Saint-Haon. A voir. Un final qui coupe le souffle des meilleurs.


Eh oui, ce passage-éclair fait partie des aléas des courses, jamais écrites d'avance, toujours imprévisibles. Mais l'on put prendre un peu de temps à voir les magnifiques vélos juchés sur les voitures suiveuses. 

Pas de caravane cette année mais un beau défilé de mécaniques ; il était plus facile d'en faire quelques photos


Puis ce fut la séance "papotages" avec les copains. Saint-Haon était hier le lieu de retrouvaille de tous les cyclos du roannais, anciens coureurs ou simples rouleurs  du  dimanche.  Ainsi  on  a  pu  revoir Bernard, le dernier à avoir délaissé les cyclos charliendins,  son frère  l'adepte  fidèle  de l'Ardèchoise, Vincent le jeunot, Daniel et sa bande de nizerots, le team Marcigny, et bien d'autres. 
Il ne restait plus qu'à  enfourcher  le vélo resté  dans le fossé pour retrouver  la route de Saint-Germain Lespinasse. Retour  assez tranquille, vent dans le  dos, même s'il fallut  mettre le turbo pour assurer la montée de la Bénisson Dieu. Pas vrai Michel ? Partis  une douzaine, on arriva  cinq seulement. Pas de malaise, ils ne se sont pas perdus.  Strava les a retrouvés ! Guy était allé faire un tour du côté du podium où il  y  a vu,  en grande conversation, son "ami" de Saône et Loire,  Bernard  Thévenet  l'idole  de  ses années de jeunesse.
 
Bernard THEVENET et le maire de Saint-Haon