Lieu : Bouverie - Horaires

"Les cyclos de Charlieu" ne sont pas une association, ni un club sportif. Ils existent pourtant depuis plus de 50 ans.

Ceux d'aujourd'hui ont peu à peu pris la place. Ce sont des mordus de vélo, indépendants, qui aiment
rouler ensemble
pour le plaisir de pratiquer les routes autour de CHARLIEU. Tout amateur peut se joindre au groupe.
Un seul mot d'ordre, outre la bonne humeur, se retrouver au point de ralliement : PLACE DE LA BOUVERIE - CHARLIEU
L'été le rendez-vous est à 8h00
. Les autres saisons, c'est à 13h30.
Les rendez-vous ont lieu les mardis et vendredis.

Flash défilant hiver

Horaires des sorties-cyclos, le mardi et le vendredi : 13h30 - place de la Bouverie - CHARLIEU

jeudi 16 juillet 2015

Pistes cyclables et autres réglementations ...

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Chacun sait combien notre ami Pierre, grand baroudeur devant l'Eternel, est un homme raffiné et cultivé.
Sitôt revenu de sa transalpine (cf. l'article - "Le temps des légendes et des héros"), il s'est plongé avec avidité et sans doute plaisir solitaire non dissimulé, dans le journal officiel de la République.

Il y a déniché des informations de la plus grande importance pour tous les adeptes de la pratique du vélo, sur les pistes cyclables ou autres routes de France et de Navarre.

Voici le contenu qu'il n'a pas tardé à transmettre aux Cyclos de Charlieu :

Extrait du Décret n° 2015-808 du 02 juillet 2015 
  relatif au Plan d’Actions pour les Mobilités Actives et au stationnement 
[publication : J.O. - 4.07.2015]

Ce décret vise à sécuriser et à développer la pratique de la marche et du vélo. 

Il améliore le respect des cheminements piétons et des espaces dédiés aux cyclistes, en aggravant les sanctions en cas d’occupation par des véhicules motorisés. 

Il interdit l’arrêt ou le stationnement à cinq mètres en amont du passage piéton (en dehors des places aménagées) pour accroître la visibilité entre les conducteurs de véhicules et les piétons souhaitant traverser la chaussée.
Il généralise les doubles sens cyclables aux aires piétonnes et à l’ensemble des voies où la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 30 km/h (sauf décision contraire de l’autorité de police).
*  Sur les voies où la vitesse est limitée à 50 km/h ou moins, il permet aux cyclistes de s’écarter des véhicules en stationnement sur le bord droit de la chaussée.
*  Dans le même temps, il autorise le chevauchement d’une ligne continue pour le dépassement d’un cycliste si la visibilité est suffisante.

Vous avez tous suivi ? Vous avez tout retenu ?  Vous n'avez pas tout compris ?

Pas de souci, lors de la prochaine sortie notre Pierrot, arpenteur patenté, 
répétera la théorie pour tous et pour chacun,
accompagnée de cours pratiques et démonstrations gratuites. 
Il donne même des conseils à domicile. 
N'hésitez pas à faire appel à lui : 06 21 07 42.

Quel homme, vous dis-je !

mardi 14 juillet 2015

Le Guidon ? Un lieu prédestiné pour réveiller un champion !

Tout récemment la télévision a diffusé un documentaire (1)  de Laurent Cadoux, évoquant la carrière du bourguignon Bernard Thévenet. L'année 1975 a laissé le souvenir de la célèbre étape de Pra-Loup dans le Tour où notre champion avait réussi à terrasser le grand et presque imbattable Eddy Merckx. On lui accorda dès lors le surnom de "Tombeur du Cannibale", ce qui l'indisposa parfois, estimant que cette gloire d'un jour éclipsait par trop ses autres victoires : deux fois vainqueur du Tour de France en 75 et 77, second en 1973, 10 victoires d'étape, 2 critériums du Dauphiné, etc.  

Ce documentaire a-t-il ravivé la mémoire d'un de nos cyclos charliendins ? Sans doute, puisqu'au même moment il nous a adressé cette petite anecdote, survenue alors qu'il  n'avait que 18 ans et qu'il faisait ses premières sorties.

B.Thévenet au championnat du monde 1974
Mais lisons plutôt  son compte-rendu ...  C'était sans doute en mai 1971.

"Comme d’habitude ce dimanche matin, le groupe de cyclos s’élance de bon matin. Direction la Saône et Loire. Vers neuf heures, alors que Charolles approche, le peloton arrive à hauteur du lieudit « Le Guidon » à Saint-Julien de Civry où se situe alors la ferme familiale de Bernard Thévenet. A la tête du groupe figure Jo Dessertine, cycliste renommé qui n’a pas sa langue dans sa poche. A la vue de la ferme, Jo s’écrie « Bernard doit être là, allons le voir ». 

L’ensemble des cyclos se retrouve alors dans l’immense cour de la ferme où le père Thévenet vaque à ses occupations. Il est un peu surpris de cette visite inopinée mais il reconnaît Jo Dessertine. «Il est ben là, Bernard » lui dit Jo. « O lé ben là mais o lé pas levé » répondit le père dans son patois charolais. Bernard, déjà coureur professionnel connu, avait couru la veille dans un critérium de la région et était sans doute rentré tard chez ses parents. « O doit ben être réveilleu, y’a qu’à monter dans la chambre » ajouta le père. 

La montée sur Pra-Loup, B. Thévenet marque et bat E. Merckx
Pas dégonflés, Jo en tête, nous voila tous montant en file indienne l’escalier droit, étroit, pentu et sombre qui conduit à la chambre du champion. En un instant, un peu gênés, nous entourons le lit du coureur, heureusement éveillé, à l’image d’une famille autour d’un mourant... Seul Jo ose parler au visité, ce dont il ne se prive pas. Je ne me souviens pas vraiment de quoi il a été question si ce n’est cette remarque de Jo : « C’est Bordeaux-Paris aujourd’hui ! ». « Oui, approuve Bernard » qui jette machinalement un œil sur son réveil, « y’a un sacré moment qu’ils sont partis ». La course Bordeaux-Paris démarrait en effet à minuit du pays du bon vin pour arriver à la capitale dans l’après-midi. C’est cette remarque qui autorise à dater l’anecdote, sachant qu’elle est postérieure à la victoire de Thévenet à La Mongie dans le Tour 1970, et que la classique se courait en mai.

Il va sans dire que nous n’avons pas trop longtemps troublé le repos du coureur, nous avions déjà fait preuve d’une belle audace… 

Est-ce l'histoire qui a définitivement vacciné "au vélo" notre conteur du jour, d'autant qu'il porte le même patronyme que le champion ? Toujours est-il que depuis il roule régulièrement en dépit de ses maux de dos... Mardi dernier il est même revenu dans le "peloton charliendin" qu'il avait délaissé depuis près de 18 mois.

Courage et merci !


(1) Documentaire de Laurent Cadoux : "Bernard Thévenet, le tombeur du Cannibale" - FR3 - 6 juillet 2015

mardi 7 juillet 2015

Le temps des légendes et des héros !


Il y a eu les grandes légendes du vélo, les mythiques gloires du Tour de France, les forçats des grandes classiques. Vous croyez que cela c'est du passé ? Eh bien il y a encore des héros aujourd'hui !
En voici un,  un géant bien plus modeste et moins médiatisé que les précédents ... Quoique !

Au sommet du Galibier, qu'il franchit plusieurs fois par an !
Il suffit d'ouvrir votre journal local (édition du 7 juillet)  pour y découvrir l'exploit de cet authentique héros des temps post-modernes... Pierre naguère géomètre, aujourd'hui arpenteur des grands espaces.

Chapeau l'artiste ! Homme de contacts, sympathique autant que courageux, il  possède la rare qualité de la double nationalité, celle de la Pédale Saint-Nizerote dont il fut le fondateur et celle des Cyclos de Charlieu qu'il a rejoints depuis quelques années. Une double appartenance qui lui accorde le droit à une double dose d'entrainement et un double soutien d'admirateurs (-trices)...

Son exploit ? la Route des Grandes Alpes, un itinéraire touristique prestigieux, du lac Léman à la mer Méditerranée par les grands cols alpins : la plus belle des itinérances montagnardes offertes aux cyclotouristes. De Thonon-les-Bains jusqu'à Nice : 720 kilomètres de routes,  ponctués par 17 cols parmi les plus hauts des Alpes françaises. Parcours en solitaire accompli en 6 jours, la semaine dernière sous un soleil éprouvant, pour un dénivelé total de 15 000m. 

Écoutez la petite musique que lui décerne son ami, "journaliste préféré", pour une fois conforme à la vérité des faits : "Libéré depuis peu de certaines obligations professionnelles, celui que l'on surnomme Jean-Sébastien Bach de la petite reine, pour son art de la fugue" a réussi "l'une des plus belles partitions du répertoire" ! 

"Jouez hautbois, résonnez musettes" Un maestro ce Pierre !  Bra-vo !

L'itinéraire suivi passant par la Colombière, le Télégraphe, le Galibier, l'Isoard, le Cormet de Roselend et bien d'autres...