Matinée Souvenir

                        Pas un ne manquait à l'appel. Ils sont venus, ils sont tous là ce matin

  les amis de Daniel

un peu comme l'avait chanté Aznavour il y a quelques décennies.

 Ils se gardèrent bien de chanter, 

pris par l'émotion et le respect dû à leur camarade.

Ils sont venus déposer une plaque du souvenir auprès de l'urne funéraire, 

au cimetière de Pouilly-sous-Charlieu. 

Ils entouraient Josiane qui -en dépit des circonstances- se disait heureuse

que les bons moments du groupe de cyclos n'étaient 

ni oubliés, 

ni définitivement terminés.

Plaque souvenir  - Daniel en tenue cyccliste

Pour graver l'image de ce moment amical, une photo a été prise sur le perron du Clos Saint Gildas où  Daniel et Josiane avaient élu domicile avec bonheur il y a deux ans. Et là, elle offrit à chacun un verre de  l'amitié. Sympathique et convivial. Il faut savoir donner du sens et du poids aux événements.

Pierre Favier , J.P. Vallet, Gilles Perrotton
Alain Gatinet, Michel Dumont,  André Rochigneux, Michel Soutrenon, Annie Trambouze, Nanou Dumont, J.Paul Jandeau
Patrick Delphin, J.Guy Flauraud, Bernard Auroy, Michelle Vallet, Sylvie Marinier, Francis,Grunert
Paul Giraud, Michel Trambouze, Guy Deverchère, JOSIANE, Jacqueline Charmette, Gérard Marinier, Charly Vanet, Georges Pegon

Ce fut l'occasion pour beaucoup de découvrir ce bel ensemble patrimonial qu'est l'ancien couvent des Ursulines, devenu ensuite Petit Séminaire Saint Gildas, avant la rénovation pour la "Résidence Séniors". Quand il faut faire le choix de quitter sa maison, il est agréable de pouvoir s'installer dans un lieu attractif, accueillant et chargé d'Histoire. Un grand merci à Josiane. 

Ce moment ne restera pas sans lendemain. Daniel aimait la fête, il faudra s'en souvenir !

Salut l'Ami DANIEL !

Je n'avais pas prévu de rédiger de nouveaux articles sur ce Blog des Cyclos Charliendins. Pendant des années, il a été un moyen d'échange dans le groupe, permettant de rester informés des sorties, de mettre en relief les fêtes, les rires et autres incidents du groupe. Mais les technologies évoluent  et les boucles sur WhatsApp désormais remplacent et autorisent une communication plus rapide et plus commode. 

Et puis DANIEL s'en est allé...

Il fallait bien lui rendre, en quelques mots, l'hommage qu'il méritait, lui qui se plaisait à lire les lignes de cette rubrique amicale. Un hommage qui reste en ligne, accessible pour ne pas oublier les amis trop vite disparus

Cela fait bien des années qu'il partageait ses sorties vélo entre ses amis de toujours et le groupe des cyclos charliendins.  Bernard AUROY servit sans doute d'agent de liaison. 

Daniel était l'ami de tous. Il était sur son vélo comme dans la vie : tranquille, calme, souriant ; un compagnon sympathique et agréable. Pas de coups d'éclats inutiles, pas de sprints intempestifs, pas de mise au défi des copains.  Tranquillement, sereinement, il suivait l'allure, quels que soient les terrains ; jamais devant, jamais derrière, toujours capable d'ajuster son allure. Il avait sans doute vécu toute sa vie ainsi, dans la maîtrise, dans la satisfaction et le plaisir de son métier, de ses loisirs, de sa famille et de son entourage.

Lors des voyages annuels - au viaduc de Millau, au Ventoux ou au Mont-Dore-, pas de folie, pas de fantaisie débordante... une présence rieuse et amusée. Il s’intéressait à tout avec intelligence et pertinence. Daniel avait du talent pour occuper sans bruit une place irremplaçable. Avec toujours la pleine conscience d'être heureux. Et il n'hésitait pas à le dire. Daniel était une sorte de philosophe qui n'avait pas besoin de grands mots pour dire ce qu'il ressentait. On le voyait sur son visage et son sourire permanent.  

Il avait la finesse de l'humour. Les histoires qu'il racontait étaient de cette veine. Je me souviendrai toujours de son plaisir à rapporter la mésaventure de  Bernard qui a failli rater le Tour de France en 2018, au Grand Bornand. Il avait tenu à ce que je raconte moi-même l'anecdote sur le blog (1). Il aurait bien su le faire lui-même, tant il avait le mot juste pour dire les choses.

Et puis Daniel avait le sens artistique. Outre la guitare de sa jeunesse, le  goût de la musique et le plaisir du cinéma, avec Josiane, il y a trois ans, ils se sont choisi au Clos Saint Gildas, le plus bel appartement de Charlieu. Perché sur la colline, un espace restauré dans cet ancien monastère du 17ème siècle. Un petit nid ensoleillé, au balcon protégé par des colonnades du plus bel effet, où il pouvait se consacrer - quand il ne jardinait pas - à la peinture pour laquelle il ne manquait pas de talent. 

C'est là que la maladie ne l'a plus lâché. Avec la même sérénité, le même calme, il y fit face patiemment, courageusement. En l'interrogeant, il semblait que rien ne pouvait ébranler sa confiance. Il parlait volontiers de ses rythmes de déplacements et de traitements, qui de plus en plus souvent changeaient, au gré de l'avancée de la maladie. Josiane nous a dit qu'il était resté positif et lucide jusqu'au bout, entouré de ses enfants. Je l'ai déjà dit, tout en maîtrise, comme le bon apiculteur qu'il avait été : ne jamais s'affoler, ne jamais faire de mouvements brusques. Son visage est resté apaisé.

Ta vie, Daniel, est une leçon. Merci. On t'aimait bien, on se souviendra de toi. Salut l'artiste !

   (1) ARCHIVES 17 février 2019 - clic ici : "Bernard et la galéjade de l'année 2018 !"

La vie des cyclos charliendins 2023

 Depuis l'été dernier, pas d'image, pas de commentaire, pas la moindre joke à se mettre sous la dent... Le site est resté désespérément figé.

Eh oui, l'auteur de des lignes de ce site particulier a fait fausse route : liquéfié, disparu ; pas mort ... mais presque. En tout cas, son vélo est resté suspendu pendant 9 mois, le temps d'une gestation pour enfin renaître un peu au cours de l'été ! Petits soucis de santé peut-être ? mais grosse flemme ? sûrement ! Les cuistres diraient que ce fut une longue procrastination !

Ce silence a-t-il dérangé les habitués ? On ne saura jamais. A-t-il donné des envies à d'autres d'assurer la relève ? Apparemment non. La saison s'est poursuivie malgré tout, sans article, sans publicité ni information. Peut-être pourrait on s'interroger sur l'utilité du site des cyclos charliendins ? Il n'est pas l'apanage de son rédacteur... 

Une initiative à remarquer néanmoins : Francis du (grand) plateau des Brosses, maître des parcours, a ouvert une "ligne cyclos"  sur WhatsApp où il sonne  deux fois par semaine le rassemblement. A lire les questions, les réponses et les blagues de chacun des initiés, voilà un lien qui marche. Mais outre les indications de lieux et d'heures, peu d'autres infos pour égrener la vie du groupe. 

Alors, pour ne pas rompre toute habitude, voilà une suite à ce blog, mais l'appel à prendre la succession de son créateur est lancée. Que les nouveaux arrivés ne se privent pas, les consignes et autres codes pourraient être transmis sans tarder ...

Dans l'attente de photos ou de récits divers (Guy, Francis ?...) quelques échos me sont remontés. D'abord, les anciens ne sont pas souvent là. Georges a trouvé son rythme seul pour une ou deux sorties hebdo, Jean-Guy n'a plus de partenaire depuis que Salvatore a "abandonné" mais continue de son côté, Daniel n'a pas repris et Bernard roule moins.  Même Jacqueline et Pierre ne se montrent plus avec la même régularité, m'a-t-il été rapporté... Il ne reste plus guère des "la bande à Paul Lapalus" !  

Autour des Michel(s), Gérard, André, Guy..., ce sont quelques nouveaux arrivés qui donnent le ton et qui haussent le rythme. Sans oublier  Louis le revenant. 

Sympa cette nouvelle vague mais qui parfois rafraîchit les ardeurs... Comme beaucoup de club cyclos, faudrait il aller à la création d'un groupe "2", plus tranquille, moins nerveux, bref plus cool ? avec rassemblement et petit bout de parcours communs, puis parcours individualisés ? Pourquoi pas...

En attendant, l'habitude des sorties de juin a été maintenue cette année encore. Ce fut la douzième édition, si les mémoires sont bonnes. Il suffit d'égrener les villes étape pour faire surgir les souvenirs : 

*  Labaroche en 2011, puis Sault près du Ventoux et le Cantal en 2013 

*  Millau et son célèbre pont en 2014, suivi  de Saint-Jean du Gard l'année suivante.

*  Autour du château de Chenonceaux en 2016 et au-dessus du lac d'Annecy en 2017

*  Laguiole en Aubrac en 2018, suivi de Rémuzat (Drôme provençale) de belle mémoire !

*  La crise sanitaire nous a privé de la rando de 2020 mais  le Mont-Dore en 2021 raviva la flamme, 

*  et l'an dernier en 2022, le Périgord, dans un village haut perché près de Sarlat

En ce mois de juin 2023, l'objectif était plus proche. 

Selon l'habitude, photos de départ Place de la Bouverie

Guère plus de 100 km de Charlieu à Buxy pour trouver un hôtel sympathique et agréable au cœur des vignobles de Bourgogne. Distance que les cyclos prirent plaisir à parcourir à vélo pour une regroupement autour de l'apéro, en fin de journée. Les voitures des conjoints et quelques vélos étaient déjà arrivés. Un peu moins nombreux que les dernières années  mais tout autant chaleureux .

P.G. - fin septembre 2023