"Ah ! les coquins,
ils ont modifié
l'horaire de départ du mardi,
en douce"
Voilà, rapporté avec exactitude le texto transmis par l'ami Pierre à quelques pauvres cyclos venus quémander hier un modeste verre d'eau, pour étancher leur soif, après une longue sortie sous le soleil écrasant de cette fin mai !
Ils auraient pu s'attendre à un peu de sympathie, de compréhension, voire de compassion après tant d'efforts.
Ils auraient souhaité trouver une maison ouverte, qui les aurait accueillis avec douceur et bienveillance, à cette heure bienvenue de l'apéro.
Ils auraient aimé s'entendre dire : "entrez les copains, je vous attendais, les biscuits sont servis et les bouteilles sont là à votre portée ..."
Foin de copains, salut les coquins !
Et pour s'entendre dire un vrai et franc reproche : "ils ont modifié l'horaire, en douce !"
Bref la déception totale !
Et pourtant, depuis des années au sein du groupe, il est le cyclo modèle, la référence, l'exemple quoi ! D'ailleurs chacun s'évertue à l'encourager cet Arpenteur majeur des routes de France et de Navarre, à l'admirer cet Aigle des Alpes et des Pyrénées, même à le vénérer ce prochain Pierre le Grand des Dolomites.
"Ouvre-moi ta porte, pour l'amour de Dieu" - Que nenni ! |
Quelle ingratitude tout de même ... Les temps changent.
Bien sûr, ils sont responsables d'un forfait. Responsables, ils le sont tous, mais pas un seul n'est coupable. Lequel de ces cyclos présents aurait-il commis l'irréparable ? Lequel aurait-il perpétré ce crime de lèse majesté : avoir négligé d'avertir que les sorties cyclos s'effectuaient désormais le matin ? Nul ne le sait.
Évidemment, tous ont imaginé Pierre suffisamment intelligent et avisé pour penser par lui-même qu'avec le retour du soleil et de la chaleur, il était plus raisonnable de cesser les sorties l'après-midi. Sans doute finalement ont-ils tous surestimé son discernement et sa pertinence. C'est un tort, leur seul tort ! Voilà pourquoi il y a responsabilité sans réelle culpabilité.
A leur corps défendant, ils ont laissé leur photo comme signature de leur (mini) forfait, assumant collectivement leur faute mais refusant le "mea culpa". Ainsi, on ne saura lequel d'entre eux est à blâmer, hormis Pierre -l'ingrat, le vrai coupable- qui n'a pas su se mettre au diapason des paroles de la comptine, murmurée au clair de la lune.
Alors, désigné d'office, le photographe et rédacteur de l'article, hier soir, a saisi sa plume pour écrire ce mot à son ami Pierrot qui n'a pas ouvert sa porte. Au diable "l'amour de Dieu" !
Décidément, les temps changent comme disait Bob DYLAN
Bien sûr, ils sont responsables d'un forfait. Responsables, ils le sont tous, mais pas un seul n'est coupable. Lequel de ces cyclos présents aurait-il commis l'irréparable ? Lequel aurait-il perpétré ce crime de lèse majesté : avoir négligé d'avertir que les sorties cyclos s'effectuaient désormais le matin ? Nul ne le sait.
Évidemment, tous ont imaginé Pierre suffisamment intelligent et avisé pour penser par lui-même qu'avec le retour du soleil et de la chaleur, il était plus raisonnable de cesser les sorties l'après-midi. Sans doute finalement ont-ils tous surestimé son discernement et sa pertinence. C'est un tort, leur seul tort ! Voilà pourquoi il y a responsabilité sans réelle culpabilité.
A leur corps défendant, ils ont laissé leur photo comme signature de leur (mini) forfait, assumant collectivement leur faute mais refusant le "mea culpa". Ainsi, on ne saura lequel d'entre eux est à blâmer, hormis Pierre -l'ingrat, le vrai coupable- qui n'a pas su se mettre au diapason des paroles de la comptine, murmurée au clair de la lune.
Alors, désigné d'office, le photographe et rédacteur de l'article, hier soir, a saisi sa plume pour écrire ce mot à son ami Pierrot qui n'a pas ouvert sa porte. Au diable "l'amour de Dieu" !
Décidément, les temps changent comme disait Bob DYLAN
Un peu plus chaque jour, l'ordre est bouleversé.
Ceux qui attendent encore vont bientôt arriver.
Les premiers d'aujourd'hui, demain, seront les derniers
Car le monde et les temps changent.