Paul LAPALUS était une référence
chez les Cyclos charliendins !
Il a hélas effectué sa dernière sortie.
chez les Cyclos charliendins !
Il a hélas effectué sa dernière sortie.
Au-delà bien sûr de sa vie de famille et de sa vie professionnelle, le vélo c'était son plaisir, sa respiration. Toute sa vie, il a pratiqué ce sport avec la même envie, la même passion. Depuis sa retraite, c'était deux ou trois sorties hebdomadaires, sans parler de celles qu'il faisait avec Hélène. Son accident cérébral en 2011, l'avait empêché de remonter sur son vélo mais il ne s'y était jamais vraiment résolu.
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Un sourire qu'on n'oubliera pas |
Daniel, l'un des fidèles du groupe, était sans doute le plus à même d'en parler. Voici ce qu'il rappela, s'adressant à Paul, lors des funérailles :
"Aujourd’hui, c’est
avant tout ta famille proche qui est dans la tristesse. Mais c’est aussi la
famille cycliste, plus précisément ton groupe des cyclos de Charlieu. Pendant
plus de quarante ans, tu as été notre capitaine de route incontesté.
Nous nous
souvenons qu’à chaque départ de randonnée, alors que chacun se demande quelle
direction nous pourrions prendre, immanquablement tu intervenais pour nous
dire : « J’ai pensé qu’on pourrait aller par ici, puis par
là… », et ainsi tu déroulais tout le circuit auquel tu avais réfléchi, dans
les moindres détails. La plupart du temps, tu te débrouillais pour nous faire
découvrir une route que nous n’avions encore jamais empruntée.
Et puis bien sûr
lors des sorties du dimanche matin, tu choisissais le village qui convenait le
mieux pour l’arrêt casse-croûte, ce moment convivial entre copains que tu
appréciais tant.
C’est vrai, nous nous
reposions beaucoup sur toi, un peu trop sans doute. Mais, ça n’avait pas l’air
de te déplaire ! Tu pouvais même faire preuve d’autorité : gare à
ceux qui tentaient de faire les malins en laissant les copains à la traîne, ils
étaient vite rappelés à l’ordre. La cohésion du groupe, c’était ça ta
conception de la pratique du vélo.
Nous savons combien tu
as souffert depuis ce jour où la maladie t’a contraint à l’immobilité.
Notamment de ne plus pouvoir nous accompagner.
Où que tu sois
maintenant, bonne route Paul !
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Paul en conversation, aux côtés d'Hélène décédée en 2016 |